
Linux monte, Windows dégringole
La révolution des barbus se met en ordre de marche ! (rasoir inclus)
Non, ce n’est pas un bug d’Excel, Linux gagne réellement du terrain en France, pendant que Windows, ce brave dinosaure corporatiste, commence à glisser sur sa propre obsolescence programmée. Et attention, on ne parle plus seulement du cliché du geek barbu tapant frénétiquement sur son terminal en buvant un café sans sucre : non, cette fois, monsieur et madame Tout-le-monde s’y mettent.
L’effondrement prévisible d'un “système dominant”
Pendant des années, Windows se croyait immortel. Avec plus de 70 % de parts de marché, il trônait tel un monarque ventripotent sur le trône du PC personnel. Mais voilà : la fin du support de Windows 10 approche (14 octobre 2025, pour les retardataires), et tout à coup, des millions de machines découvrent qu’elles ne sont pas “dignes” de Windows 11.
Pas de TPM 2.0 ? Pas de Secure Boot ? Pas un processeur “validé par l’oracle de Redmond” ? Eh bien tant pis pour vous, achetez un nouveau PC. Ou mieux : installez Linux !
Résultat : Windows perd plus de 6 points en un mois, pendant que Linux grimpe à 11,46 % de part de marché en France.
Un séisme, Un cataclysme, Un grand moment de solitude dans les bureaux marketing de Microsoft.
Admirez, c'est beau

Linux, le système qui refuse de mourir (parce qu’il n’a jamais vendu son âme)
Pendant ce temps, les distributions Linux (Mint, Ubuntu, Zorin, Fedora…) s’installent tranquillement sur les vieilles bécanes que Microsoft voulait envoyer à la casse. Et elles tournent... Mieux.
Sans ventilateur qui hurle, sans écran bleu, sans popup “Nous préparons les mises à jour, ne débranchez pas votre PC pendant trois heures”.
Les chiffres d’Abilian, basés sur Cloudflare, confirment : plus de 2,2 millions de Français utilisent désormais Linux, souvent chez eux, le soir, le week-end… bref, à des moments où on n’est pas forcé d’utiliser Windows pour bosser.
Linux est en train de s’imposer comme "la solution des gens qui veulent juste continuer à utiliser leur machine" sans se faire racketter par une licence ou espionner par un assistant à base d’IA “copilotée”.
Fin du support de Windows 10 : le meilleur argument pro-Linux depuis 30 ans
Ce n’est pas un hasard. Microsoft a réussi à faire en quelques mois ce que 30 ans de prosélytisme open source n’avaient pas réussi à accomplir : pousser les utilisateurs vers Linux.
C’est presque beau, si ce n’était pas tragique.
- Le géant de Redmond voulait forcer la mise à jour vers Windows 11 ? Il récolte une migration vers gnu/Linux.
- Il voulait vendre du Copilot+ ? Il a réveillé les consciences libres.
Un choix rationnel, pas une croisade
Soyons honnêtes : la plupart de ceux qui passent à Linux ne le font pas pour “libérer l’humanité du joug du logiciel propriétaire”. Non. Ils veulent juste que leur PC démarre, fonctionne, et ne leur parle pas.
Et ça, Linux le fait très bien. Pas de merdes marketing, pas de télémétrie intrusive, pas de “OneDrive a détecté que vous respirez trop fort”. Linux, c’est le retour à l’essentiel : un système d’exploitation qui obéit, sans vous juger et sans vous fliquer !
Tout ceux que j'ai pu conseiller ou dissuader de passer à linux me remercient aujourd'hui en me disant "j'aurai dû le faire depuis longtemps si j'avais su que c'était si simple".
Et maintenant ?
La dynamique est là. La pente est enfin ascendante pour Linux. Reste à voir si le mouvement va s’ancrer durablement ou si, dans six mois, les utilisateurs apeurés reviendront dans les bras moites de Windows 11 pour “retrouver leur confort toxique”. Mais une chose est sûre : le ver est dans le fruit.
Et cette fois, le pingouin a mordu dans la pomme… et piétiné la fenêtre.
Je reste toutefois un observateur amusé du naufrage programmé de Windows.
Commentaires (2)
Bonjour,
Bonne nouvelle
J'espère que Linux ne va louper de coche cett fois, comme il l'a fait lorsque le Windows Vista, système loupé, avait été diffusé.
Il faut dire qu'à l'époque Linux nécessitait l'utilisation trop intense du Terminal qui pouvait décourager plus d'un.
Bonne journée
On y travaille !
Après, beaucoup de personnes ont encore peur de linux par désinformation. Ils ont également peur de sortir de leur zone de confort. Linux a parcouru un long chemin depuis les dérapages de Windows Vista ou même huit, époque à laquelle j'ai décidé de franchir le pas définitivement. Je ne regrette en rien mon choix et Windows ne me manque vraiment pas.
J'ai essayé 10 et 11 et me suis rendu compte très tôt de la dérive des continents ! Windows est à des années lumières de cet OS, encore faut-il faire le pas pour s'en rendre compte.
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