Bienvenue dans un monde libre!

Dans la vie, tout est cher (surtout l’informatique domestique)
On va parler de Nathalie, française moyenne, paisible, qui sort de sa grotte après des années sans ordinateur. Ses enfants, pleins de bonnes intentions (et de culpabilité post-fête des mères), lui offrent un PC tout neuf. Youpi, c’est Noël avant l’heure ! Mais il y a un hic. Car dans le merveilleux monde du numérique, rien n’est jamais vraiment “offert”.

Linux monte, Windows dégringole
Non, ce n’est pas un bug d’Excel, Linux gagne réellement du terrain en France, pendant que Windows, ce brave dinosaure corporatiste, commence à glisser sur sa propre obsolescence programmée. Et attention, on ne parle plus seulement du cliché du geek barbu tapant frénétiquement sur son terminal en buvant un café sans sucre : non, cette fois, monsieur et madame Tout-le-monde s’y mettent.

L’IA va-t-elle piquer ton boulot ?
FranceInfo nous l’a annoncé très sérieusement : “Des métiers concurrencés ou remplacés par l’IA.” Rien que le titre donne envie de ressortir le Minitel pour respirer un peu. Selon l’article, OpenAI, Anthropic et d’autres géants auraient démontré que leurs modèles sont capables de “réaliser automatiquement des tâches complexes”, de “remplacer des cols blancs débutants” et que “le chômage pourrait grimper à 20 %”. Rien que ça. On sent déjà le futur dystopique où GPT-6 gère ton prêt immobilier pendant que ton frigo négocie un crédit carbone avec ton grille-pain.

Paul Otlet : le Belge qui a inventé Internet avant Google (et sans les cookies)
Il était une fois, dans la paisible Belgique de la fin du XIXᵉ siècle, un juriste visionnaire qui avait une idée totalement folle : rassembler toutes les connaissances humaines en un seul endroit. Pas pour en faire un réseau social, pas pour vendre des aspirateurs sur Amazon, non. Juste pour que l’humanité devienne un peu moins stupide.

Linux est open source, donc invincible… enfin, paraît-il
Il y a un truc qu’on lit souvent dans les forums, les meetups Linux, les conférences “sécurité” : “ C'est open source, donc on peut tout vérifier, donc c’est sécurisé. ” Évidemment, c’est faux et je vais casser le mythe en affirmant que "Libre et open source ne sont pas synonymes de sécurité”. Mais ce n’est pas simplement une pique cynique : c’est fondé, documenté, et truffé de paradoxes. Alors attache ta ceinture : on va explorer ce qui rend Linux (et le logiciel libre en général) potentiellement sûr mais aussi vulnérable, parce que le diable, comme toujours, est dans les détails.